FRANCE





... me retrouver également sur Facebook


Traduire. To translate. Traducir. Zu übersetzen




jeudi 8 janvier 2009

L’avez-vous déjà lue ?
Françoise Sagan. Un millésime de 1954… Surdouée à 19 ans ?!?



C’est avec un poème de Paul Éluard (La vie immédiate) que Françoise Quoirez noircit sa première page…*

* Article publié le 19 septembre 1989 dans « Le Journal de Toulouse ».

Cécile, dix-sept ans en cet été là, entame ses vacances sur un bord méditerranéen du côté de Fréjus avec Raymond, son père et Elsa la rousse, sa jeune maîtresse du moment. Cela fait tout juste deux ans que le « couple » Raymond-Cécile vit ensemble en dilettante, parfaits amis, complices entiers… elle, insouciante et lui, veuf de quarante ans, dans la valse de ses amours passagères.
Apparaît Cyril, étudiant en Droit, féru de voile… il sera le béguin de Cécile puis son « premier » amant. Anne, fine, intelligente et sage, amie de Raymond, le chaperon de Cécile ces dernières années, les rejoint. Cohabitation à quatre avec Cyril en voisin… Un jour, Elsa s’en va, laissant le champ libre à l’intruse. Anne, rapidement, s’imposera dans les pensées de Raymond et bientôt Cécile aura une future belle-mère.
Une semaine passe dans l’euphorie… une fin d’après-midi, Anne surprendra Cyril et Cécile, flirtant…
Bientôt la perte de l’indépendance en point de mire… Cécile connaîtra l’inquiétude ; Anne lui fait étrangement peur. Ne va-t-elle pas saccager la vie du « couple » père-fille ? La jeune adolescente devenue femme ourdira une machination machiavélique…
Ce roman en deux parties et dix-huit chapitres… est comme un cocktail un tiers- deux tiers. Détonant ! Ce vaudeville qui en d’autres mains ou sous une plume mal taillée aurait été un ersatz voire une vraie singerie, Françoise en fit un chef d’œuvre…
Non ! Je ne suis pas dithyrambique par flagornerie…
Ce texte est une magistrale leçon d’écriture en même pas cent trente pages, tout y est, rien ne manque… Julliard ne s’y trompa pas, lu dans la nuit… le contrat était signé moins de quinze jours après. Quand on pense que s’étant « plantée » en Propédeutique, Françoise avait recopié à la machine, durant le mois d’août, cette histoire, écrite sur un petit cahier durant l’année et l’avait rangée dans un tiroir ! Il aura fallu qu’une voyante lui dévoile le destin de son travail dactylographié pour qu’elle ose le porter à l’éditeur… à une époque où la chair était un vrai péché, le roman fit l’effet d’une bombe.
Les années passèrent et maintenant toute une génération – j’en suis – a boudé ce titre et l’œuvre entière qui suivit ! Peut-être par snobisme imbécile… Elle était devenue une « star » dont on parlait trop, nous attendions la chute de la comète… Ne pas l’avoir lue était un nec plus ultra sur les chaises du collège, sur les tables du lycée, dans les amphis des facultés, dans les bistrots et les salons. Oser aimer ce qu’écrivait la Sagan était honteux, le dire… anathème ! Heureusement existe le repentir. Grâce lui soit rendue ! Aujourd’hui, adieu tristesse… merci Françoise… Patrick Besset










« Bonjour tristesse » par Françoise Sagan chez Julliard et au « Livre de Poche ».
 Kiki nous a quitté le 24 septembre 2004. Elle a été inhumée auprès des siens  et de Peggy Roche, sa compagne, dans le cimetière du village de Seuzac, à quelques kilomètres de  Cajarc, en terre lotoise. Je vous offre son épitaphe qu'elle avait écrit elle-même en 1998 : « Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »


Françoise Sagan dans l'émission « Ouvert le dimanche », 1982.

 

http://patrickbesset.blogspot.fr


 

  Pour en savoir plus, n'hésitez pas, envoyez un courrier électronique à Patrick Besset 

Bulletin météorologique du jour et des suivants car un écrivain averti en vaudrait deux !




Si le temps est à l'orage, emparez-vous d'un recueil de nouvelles joyeuses, vous pourrez toujours entendre les récriminations de votre compagnon ou de votre compagne qui s'époumone dans la pièce voisine sinon votre descendance qui s'étripe à l'étage.
Si la pluie mouille le jardin, lisez des bandes dessinées, des recettes de cuisine ou des magazines automobiles afin de moins vous mortifier...
Si une éclaircie pointe à l'horizon, saisissez le bouquin abandonné l'avant-veille pour vous installer confortablement devant la vitre du salon.
Si le soleil perce au travers des nuages, prenez un des titres que je vous recommande et jetez dans les cendres de la cheminée une mèche de vos cheveux pour conjurer le mauvais sort... mais de grâce, lisez, lisez encore, lisez toujours.

Il n'y a pas que le sexe ou le travail dans la vie, pas plus qu'il n'y aurait que des bons ou des méchants autour de vous...


livres audio gratuits

Playing for Change : un succès planétaire !

Playing for Change est un projet musical multimédia qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde pour diffuser un message de paix. En mars 2005, Mark Johnson, ingénieur du son et réalisateur, filme le guitariste et chanteur Roger Ridley dans les rues de Los Angeles, interprétant Stand by me. Il décide alors d'ajouter à cette même chanson d'autres musiciens dont Grandpa Elliot à la Nouvelle-Orleans avec sa voix chaude, en superposant leur interprétation à celle de Roger Ridley.

Il part alors avec son équipe à Barcelone, où il enregistre notamment Clarence Bekker sur Stand by me avant de partir pour l'Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Proche Orient afin d'enrichir Stand by me et d'autres chansons créées sur ce même concept. La vidéo officielle de Stand By Me compte aujourd'hui plus de 39 millions de visites sur Youtube et Dailymotion (actualisé en 2012).

Stand by Me (Reste près de moi) est une chanson interprétée par Ben E. King alias Benjamin Earl Nelson (1938-2015), composée et écrite en 1961 par lui-même avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller (1933- ..).

La Fondation Playing for Change est une organisation à but non lucratif destinée au développement d'écoles de musiques à travers le monde. En 2008, une première école de musique est créée par la Fondation à Guglethu, (Ntonga Music School), dans la banlieue de Cape Town, en Afrique du Sud. En 2010 deux écoles de musiques construites et ouvertes: L'École de Musique et de Dance Bizung, à Tamalé (Ghana), L'École de Musique de Kirina (Mali). La Fondation Playing for Change développe des programmes éducatifs au Népal à Tintale (Katmandu) et au Rwanda (Intore Cultural Center) en collaboration avec d'autres organisations.
La formation musicale " The Playing For Change Band " sera en tournée à travers le monde dès février 2012. On y retrouvera Mohammed Alidu (percussions - Nord du Ghana), Clarence Bekker (voix - Pays-Bas/Surinam), Grandpas Elliot (voix/harmonica - Nouvelle-Orléans), Mermans Kenkosenki (voix/percussions - République Démocratique du Congo), Jason Tamba (guitariste - Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo) et Titi Tsira (voix - Gugulethu, township du Cap-Occidental, Afrique du Sud).

D'autres chansons sont rassemblées sur un cd/dvd produit en collaboration avec Concord Records, sorti en avril 2009 aux États-Unis. En 2010, un deuxième album sort, Playing for Change Live, qui réunit des artistes du monde entier sur scène. En 2011, un troisième album sort, "PFC 2: Songs Around The World".

Le documentaire "Playing for change : Peace trough music", (83 min) réalisé par Mark Johnson et Jonathan Walls est un voyage musical sur quatre continents qui relate la réalisation de ces chansons autour du monde, nous mène à la rencontre de musiciens de divers horizons, évoquant la réalité dans laquelle ils vivent et contemplant le pouvoir de la musique en tant que vecteur universel de paix. Le film est d'abord présenté en 2008 dans une version inachevée au Festival du Film de TriBeCa, à New York, avant d'être diffusé dans une version courte (57min), en été 2009 sur le "Public Broadcasting Service" (PBS) - réseau de télévision public à but non lucratif avec 354 stations de télévision membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. La version finale (83 min) est sortie aux États-Unis en octobre 2009 aux États-Unis en DVD en septembre 2009.


Pour vous, selon les circonstances, écrire correspond à...



. une vraie corvée qui vous pourrit la vie ? Vive le dictaphone, le téléphone sans fil et votre webcam...


. une étape obligatoire dont vous vous accommodez pour rédiger un rapport, demander une augmentation de salaire, vous plaindre d'un commerçant malhonnête ou dénoncer un voisin trop bruyant ?


. une activité archaïque, de la nostalgie au charme suranné qui vous ramène au temps de votre enfance, à l'époque des pleins et des déliés, du porte-plume, des plumes Sergent-Major et du bonnet d'âne ?


. un simple plaisir qui vous rend heureux, en maniant le verbe et la langue, afin de faire de belles phrases pour offrir de beaux voyages imaginaires à vos correspondants coincés dans la routine du quotidien ?


. une véritable drogue, vous êtes graphomane ? Pas un jour, pas une heure sans une ligne dans votre journal, sur l'écran d'un de vos ordinateurs, sur une feuille blanche, sur une page de carnet, dans la marge du journal parcouru en buvant votre café noir.


. une religion païenne ? Tous les jours, vous remerciez le ciel d'avoir permis aux sumériens des temps Anciens de vous léguer une si belle invention.

... dîtes-moi donc à quoi correspond, pour vous, le temps passé à écrire ?

Messages les plus consultés

Merci Jacquie !


Jacquie Lawson e-cards

Oser lire... en utilisant l'autre bout de la lorgnette ?!?

Région Midi-Pyrénées

UTOPIA Toulouse et Tournefeuille

Agenda du magazine Ramdam

Agenda culturel - Ville de Lausanne

Enfin libre ? Plus de temps libre pour pouvoir écrire, presque zen. Vive l'Euro Millions !




En savoir plus ?



Voici quelques destinations intéressantes, drôles parfois :

Vous cherchez un nouveau poste ? Viadeo - Offres d'emploi